Ce que nous mangeons influence nos humeurs… et inversement!

Bonjour à toutes et à tous ! J’espère que vous allez bien, que le printemps vous donne l’énergie de créer et de concrétiser vos souhaits et désirs les plus chers.

En ce qui me concerne, j’ai réalisé un de mes objectifs : changer de cabinet pour fêter la première année de mon activité. Et c’est chose faite 🙂 !

Je vous accueille désormais au 27 boulevard de Strasbourg, toujours à Montpellier dans un lieu plus spacieux, plus lumineux.

Je vous concocte également une nouvelle gamme de soins et des ateliers à venir pour cet été. Il y a des travaux et du bricolage dans l’air, c’est stimulant et je suis fort heureuse de pouvoir le partager avec vous. Je posterai des photos au fur et à mesure de l’évolution sur mon blog et ma page Facebook.

C’était pour la mise en bouche. Maintenant, la suite :

 

Au menu ce jour, un article sur l’incidence de notre alimentation sur nos humeurs.

Du point de vue des médecines traditionnelles, il s’agit d’une évidence. Tout ce qui fait que la vie se manifeste à travers nous et ce qui nous entoure est lié pour former une unité. Par extension, corps, esprit, émotions, énergie… fonctionnent et cheminent ensemble.

Maintenant, d’un point de vue scientifique et plus récemment, une relation de cause à effet a été prouvée entre :

– la qualité de l’alimentation et de la digestion
– l’équilibre du microbiote intestinal
– l’émission de sérotonine, l’hormone régulatrice de l’humeur.

Ce que ça veut dire, c’est que la qualité de ce que vous mangez, et la manière que vous avez de le manger et de le digérer influe sur votre humeur.

L’inverse est également vérifiable : si vous mangez en mauvaise compagnie, sur le pouce, dans un endroit que vous détestez, avec une humeur massacrante pour les 12000 raisons que vous connaissez, il y a de fortes chances que la digestion comme le reste de votre journée ne se passe pas très bien.

Partant de ce principe, autant prendre les choses en main et réunir les conditions adéquates pour que tout se passe bien. C’est toujours ça de gagné, n’est ce pas ?

 

Tout d’abord, quelques explications sur le microbiote.

Anciennement appelé flore intestinale, le microbiote intestinal constitue l’ensemble des micro-organismes vivant dans le système gastro-intestinal avec lequel nous vivons en symbiose.
Pour vous faire une idée, le nombre de bactéries qui habitent notre tube digestif s’élève à plus de cent mille milliards. Il y a dix fois plus de bactéries dans notre corps que de cellules.

Cette coopération est vitale. Nous avons besoin de ces micro-organismes tout comme ils ont besoin de nous pour vivre. De même, cette interaction se vérifie entre certaines bactéries qui meurent si elles sont séparées. Vous pouvez vous référer aux rapports du projet MetaHIT qui s’occupe de séquencer la totalité des gênes bactériens depuis 2008 si vous voulez en savoir plus.

Jusque vers l’age de trois ans, notre ventre se familiarise avec plusieurs types de bactéries et autres micro-organismes (archées, levures, protistes, champignons…). Cette période est déterminante pour la qualité de la formation du microbiote, de l’équilibre digestif, donc de l’état de santé global de l’individu.

Les plus célèbres de nos hôtes sont Escherichia Coli ou la fameuse E Coli, Candida albicans… Si ils se trouvent en quantité suffisante, ils aident à effectuer la dégradation des déchets résultant de la digestion qui ne sont pas assimilés par l’organisme.

Si il y en a trop peu, les déchets s’accumulent et l’organisme a de plus en plus de mal à faire correctement son travail. Ils peuvent également devenir pathogènes si ils se développent en trop grande quantité, traverser les membranes si elles sont fragilisées, et coloniser d’autres organes. Par exemple, la présence en quantité trop importante de Candida dans le vagin peut devenir gênante dans la vie quotidienne des femmes. Cette manifestation est certes due à un déséquilibre du microbiote, mais la cause initiale serait plutôt une alimentation et un mode de vie inappropriés qui engendrerait des désordres au niveau du système digestif.

 

En effet, la consommation régulière d’aliments raffinés et issus de l’industrie agroalimentaire pauvres en énergie (Prana), nutriments et sels minéraux peuvent entraîner un affaiblissement des fonctions digestives qui deviennent paresseuses. Une consommation régulière d’aliments à base de farine de blé raffinée et de sucre blanc peut s’avérer catastrophique sur le long terme pour les raisons que je viens d’évoquer.

Le colon est l’endroit où les nutriments les plus subtils sont prélevés par l’organisme pour le nourrir. Si l’alimentation consommée est appauvrie en nutriments et sels minéraux, cette fonction se dérègle petit à petit, ce qui est d’autant plus le cas chez les plus jeunes d’entre nous qui n’ont pas eu l’occasion de façonner un système digestif équilibré et un système immunitaire digne de ce nom.

Il en est de même pour les membranes qui deviennent fragiles et poreuses. Comme le microbiote est un milieu complexe où l’interaction entre les différents éléments qui le compose est très forte, les bactéries et autres micro-organismes en subissent forcément les conséquences.

Par relation de cause à effet, cette paresse engendre un affaiblissement général des fonctions digestives qui peut favoriser la stagnation et l’accumulation de matière non digérée sur les membranes. L’assimilation des nutriments n’en est que plus entravée.

Si l’alimentation et le comportement vis à vis de la nourriture et de la vie ne sont pas modifiés, la situation ne peut qu’empirer petit à petit et favoriser l’installation de maladies chroniques telles que le syndrome du colon irrité ou colopathie, des maladies auto-immunes, des allergies et intolérances alimentaires de toutes sortes (qui sont également dues à une exposition et une ingestion régulière de pesticides via aliments traités).

 

Une dernière remarque et pas des moindres : les compléments alimentaires sont à la mode en ce moment. Tiens c’est le printemps, je vais me faire une petite cure de magnésium. Si votre feu digestif (Agni) est déséquilibré, ce qui est souvent le cas, il y a de fortes chances que vous n’assimiliez pas les bienfaits de votre traitement correctement. Vous n’en ressentirez que partiellement les bienfaits au regard du prix et du temps que cela vous aura couté. En effet, la plus grande partie de ces substances ne sera pas assimilée correctement par votre organisme et rejetée dans vos urines, ce qui aura surtout pour effet de fatiguer davantage vos reins.

Préférez plutôt une modification palliative de votre alimentation et de vos habitudes en accord avec votre constitution sur le long terme, plutôt que de continuer à fatiguer votre organisme et à entretenir sa dépendance à des solutions extérieures pour ramener le métabolisme à un état d’équilibre. Le but est de rétablir l’intelligence naturelle des fonctions qui animent votre corps et votre esprit, et de favoriser votre autonomie.

 

Il est donc crucial d’avoir un mode de vie et une alimentation adaptés à sa constitution et de s’assurer de la fraîcheur et de la qualité nutritive de nos aliments.

L’état d’esprit dans lequel nous mangeons est d’autant plus important : un repas composé d’aliments frais et complets issus d’une agriculture raisonnée mangé dans des conditions exécrables, c’est du gâchis comparé à tous ces efforts.

Donc assurez vous de manger ce qu’il vous faut, quand il faut, dans un endroit que vous appréciez, en charmante compagnie… Bref, faites vous plaisir et prenez le temps de vous faire plaisir!

 

Voilà pour cette fois! Dans le but de vous laisser digérer tranquillement toutes ces informations, je vous laisse méditer sur ces quelques phrases. Je reviendrai la semaine prochaine avec la 2eme partie de cet article qui sera consacrée au système nerveux entérique… Et oui, il y a aussi des neurones dans l’intestin.

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